Une super héros ultra violente, la reine du dérapage, une gentille qui ne peut s’empêcher de s’énerver. Dans Furious elle va tenter de se maîtriser pour expier ses fautes, victime de sa célébrité passée. Sauf que quand on chasse le naturel il revient au galop, le tout sous le crayon de Victor Santos et le scénario effervescent de Bryan JL Glass.
Elle n’y va pas de main morte Furious. Pour libérer deux otages, elle transforme en chair à saucisse les malfaisants à l’origine du rapt. Sous l’œil de la caméra. Pas fait pour se faire aimer du bon peuple. Héroïne de choc aux pouvoirs époustouflants et anonyme, elle continue son œuvre de salubrité. Elle voudrait être La Vigie, pas Furious. Elle va chasser une mère de famille prête à faire du mal à son propre enfant et une fois encore elle dépasse les bornes. Mais elle y met de la bonne volonté à faire le vide dans la pègre locale.
Une vision très décalée qui est assez réjouissante. Une fausse gentille qui est en fait très méchante et tabasse ses ennemis, Furious finit quand même par avoir ses fans. Le personnage est ambigu volontairement. On se demande comment elle va évoluer. Le dessin est tout à fait efficace.
Furious, Star déchue, Glénat comics, 14,95 €
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