C’est l’une des meilleures séries du moment. L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu en est à son troisième opus avec Wilfrid Lupano au scénario, Paul Salomone au dessin, Simon Champelovier à la couleur. Tim Bishop et Byron Peck sont toujours aux trousses de la belle Margot mais tout se complique dans ce western magique à la Sergio Leone.
En plein désert Tim retrouve, par hasard, l’Indien qui est parti avec le butin. Sauf que Margot lui a collé deux balles dans la peau. Il va raconter à Jim son passé et sa vie mouvementée comme assistant d’un photographe qui ne fera pas de vieux os. L’Indien avoue que l’argent était destiné au peuple Navajo. Les deux hommes se réfugient chez William, un Noir qui vit avec une Indienne, Bruit-du-vent. Occasion pour Tim de raconter pourquoi il poursuit Margot. Pas folle la guêpe, Margot s’est planqués chez les bonnes-sœurs d’un orphelinat où les jeunes Indiennes sont battues et coupées de leurs racines. Margot se prend d’affection pour l’une d’elles, Lucille, qui les pouvoirs de la femme araignée.
La saga continue de plus belle. Toujours convaincu que la loi prime sur les armes Byron Peck a presque gain de cause. Margot montre qu’elle peut avoir des sentiments. Tout ce petit monde se court après et se tire dans les pattes dans tous les sens du terme avec souvent humour et aussi émotion. Lupano (Le Singe de Hartlepool, Ma Révérence) et Salomone (qui devrait être à la Fête de la BD sur la plage à Sète fin août) forment un superbe duo pour cette BD ciselée, riche au dessin et très vivant. Leone mais aussi Tarantino, de belles influences cinématographiques sous le ciel de l’Ouest. Un dernier album à venir.
L’Homme qui n’aimait pas les armes à feu, Tome 3, Le Mystère de la femme araignée, Delcourt, 13,95 €
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