Uchronie quand tu nous tiens. Les Divisions de fer ouvrent un nouveau cycle dont la seconde guerre mondiale revisitée est à nouveau le cadre. La technologie a considérablement évolué. De l’Ouest où les Américains sont en difficulté à l’Est où les Russes affrontent une nouvelle arme blindée, Jean-Luc Sala signe une série dont chaque titre est indépendant et dessiné par un auteur différent.
En 1946, les troupes nazies son équipés de Mekapanzers, monstres d’acier plus proche d’un vaisseau spatial à chenilles revisité que d’un Panzer. Pour essayer de les combattre les Soviétiques rassemblent une unité d’élite de pilotes capables de se servir d’armures blindées individuelles. Leur but, s’emparer d’un Mekapanzer en pénétrant à l’intérieur et en prenant les commandes. Entraînement de fer, Tania est la meilleure qui affronte en permanence un commissaire politique qui est sensible à ses charmes. Une seule issue, la victoire pour éviter que Moscou ne tombe.
Ce premier tome fait dans la grosse artillerie et les sentiments patriotiques. Pour bien comprendre l’histoire il faut lire les dépêches qui composent les deux pages de garde, la chronologie des évènement bien sûr imaginaires mais qui s’appuient sur de vraies dates et faits historiques. Tous les ingrédients sont rassemblés. Action, charme, un dessin bien cadré de Ronan Toulhoat qui colle au style de BD et des combats épiques sur des matériels délirants, une BD détente qui s’ajoute à la longue liste des uchronies dans la lignée de Block 109 ou Wunderwaffen.
Les Divisions de fer, Tome 1, Commando rouge, Soleil, 13,95 €
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