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Carma de Portepoisse, horreur, malheur

Carma de Portepoisse, un joli nom pour une jolie brune mercenaire qui a une malédiction pas simple à gérer, ne jamais être trop heureuse ou trop malheureuse sinon les dieux font la gueule. Une héroïne qui vient enrichir la collection Drakoo et inventée par Rutile (Colossale), dessinée par Remuzat dans un empire byzantin revisité. Une comédie très colorée, des has been qui vont être obligée de faire cause commune et traverser une aventure où l’humour mène la danse sur des dialogues bien ciselés. Action aussi avec un chanceux congénital qui veut les faire exécuter, une histoire édifiante et complète qui pourrait après tout ouvrir la voie à une Carma tête de série.

Carma de Portepoisse a une oreille qui traine. Et elle connait pat coeur les saints et leur reliques. Quand elle entend que le riche Prospéro cherche des mercenaires pour retrouver la relique de Saint Purgé elle dit banco car elle sait qu’elle n’existe pas. Argent facile sauf que le Prospéro a une carte secrète qui amène bien à l’épée de Saint Purgé. Qui quand on la prend déclenche un tsunami. Carma lâche la rampe et rentre chez elle où débarque Loméllie jeune fille qui voudrait qu’elle lui apprenne à travailler. Le nom de Loméllie parle à Carma et pour cause. Elle a détruit son empire avec sa malchance. Une poissarde contagieuse qui sans le vouloir contamine Carma. Leurs destins sont liés à moins de trouver le cristal de destinée pour revenir à la case départ. Ce que confirme la tante de Carma, voyante un peu sorcière. Mais le prince Borday de Noillas, chouchou des dieux, arrête Loméllie qui doit être jugée pour destruction d’empire.

Carma a un corbeau surgit de nulle part qui lui file des messages dans des biscuits chinois, un ex-fiancé et son copain Baraka et l’obligation de récupérer la gourde car plus elle s’en éloigne, plus elle aura de malheurs. Elle doit retrouver une vie équilibrée et le cristal. Le dessin est très agréable, vivant, drôle si besoin, bien cadré et l’histoire se lit avec facilité, plaisir ce qui n’est pas toujours le cas dans ce registre. La collection Drakoo avec Arleston sait bien choisir ses albums.

Carma de Portepoisse, Drakoo, 15,90 €

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