On s’en souvient des chasses du comte Zaroff, à l’homme bien sûr depuis le roman de Richard Connell, The Most Dangerous Game (1924). Film ensuite, personnage ambigu auquel les auteurs au scénario, Sylvain Runberg et François Miville-Deschênes ont donné une seconde et brillante jeunesse dans Zaroff sur le dessin très vif, réaliste, teinté par instant de Blanc-Dumont (dans Colby) de François Miville-Deschênes. Ils en ont fait un héros solitaire pour qui tuer est une seconde nature à condition qu’il chasse et si possible un gibier intelligent capable de rendre les coups. Cette fois la seconde guerre mondiale est le cadre de La Vengeance de Zaroff. On dira aussi qu’il y du Tarantino à la Inglourious Basterds dans cette chasse à la femme et retour sur les terres russes du comte qui a des comptes familiaux à régler.
Il a laissé des souvenirs impérissables Zaroff à une famille qui a réussi à lui échapper sur son île. On est en novembre 1941 dans le Maine. D’autant que c’est la sienne. Et que dans un patelin un ivrogne a vu un type armé d’une arbalète laisser une heure à un mec avant de partir à sa poursuite. Du Zaroff pour les flics qui le traquent et pour des officiers de l’Army très intéressés. En plus il cite Marc Aurèle en permanence, preuve de plus. Reste plus qu’ à aller le piéger Zaroff mais ça risque de coûter cher. Tout est piégé et au plus fin autour et dans sa demeure. Rainsford que reconnait Zaroff lui met un marché en main et lui dira où est sa mère si il accepte une mission pour les USA. On est en plein travaux sur la bombe atomique et un comité est chargé de mettre au point l’arme avant l’Allemagne ou l’URSS. Zaroff a eu autrefois une liaison avec Ludmilla, une brillante physicienne russe à Moscou. Arriver à la convaincre de rejoindre les USA pour travailler sur le projet pourrait être décisif. Un commando dirigé par Raisnford qui emmènera Zaroff va être parachuté près de Moscou. Sur leur route il y a une unité SS dirigée par un tueur sans pitié Weidmann.
Progression dans la neige, Zaroff désamorce les pièges, chasse à sa façon. Documents secrets, on est dans du classique superbement cadré très thriller polar historique, avec des reconstitutions raffinées et affinées. Une belle ampleur de l’action, un découpage très cinématographique et tous les rebondissements nécessaires pour replacer Zaroff dans sa propre histoire. Ou la relancer. Un sacré travail qui fonctionne à merveille et une suite ?
La Vengeance de Zaroff, Le Lombard Signé, 18,45 €
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