En Argentine, on ne se fait pas de cadeau dans la viticulture. Dans le premier épisode de Bodegas Mendoza, le patron d’un vignoble a découvert que l’un de ses pieds de vigne a été pollué par une injection de strychnine. Du coup c’est tout son vignoble qui est douteux. Guillermo Cuchillo est un battant qui trouve curieux qu’au même moment un Américain lui offre de le racheter. Alors il va chercher le coupable. Eric Corbeyran est au scénario de cette saga qui fait découvrir que des grands vins il y en a aussi ailleurs qu’en France. Entourloupes familiales, le poids d’une économie versatile, Francisco Ruizgé au dessin confirme la qualité de son trait.
Guillermo apprend qu’ on a injecté de la strychnine mais aussi de l’éthanol. Les vendanges de ses vignes sont suspendues ce qui provoque des incidents parmi ses employés au chômage. Guillermo obtient des renseignements. Un homme dans une Ford blanche a rodé près des vignes. Cela ressemble à l’Américain, Carlisle, qui voulait acheter le domaine. Guillermo le suit et lui flanque une volée mais il y a erreur sur la personne. Carlisle ne veut plus le domaine. Tout est à refaire avec l’œnologue Gabriella qui se fait licencier et qui devient la maîtresse de Guillermo.
Bon, tout se complique. On rebat les cartes. On rebondit, on part sur des pistes tentantes mais fausses. Guillermo est un sanguin et Eric Corbeyran sait y faire. On découvre aussi un environnement très différent en tout point de vue avec celui de la vigne en Argentine. Une enquête qui est aussi une plongée intéressante dans un monde atypique et passionnant. Bon dessin sans complication.
Bodegas Mendoza, Tome 2, Glénat, 13,90 €
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