Les Fnac ouvertes et les librairies sont fermées. On vend à la Fnac de l’ordinateur et du téléphone, d’où cette ouverture mais les rayons livres (au moins à cette heure) sont accessibles. Qui décide de quoi ? Quel pouvoir s’est imposé à l’autre ? On avait évoqué un point dans 15 jours. Quelle crédibilité peut avoir un gouvernement qui se tait sur le sujet au flou plus qu’artistique, et laisse faire ? Quel avenir pour ces libraires qui défendent un de nos bien les plus précieux la lecture, de pages écrites ou dessinées, les auteur(e)s ? Injuste avant tout qu’une telle situation puisse exister. Deux poids, deux mesures.
On passera sur la vente par correspondance car c’est encore un autre débat mais la Fnac ou les rayons livres des hypers ouverts, c’est mépris et mort programmée de tout un secteur qui avait déjà eu beaucoup de mal à résister au premier confinement. Est-ce un hasard si, au moment du déconfinement, les libraires ont multiplié leurs ventes prenant toutes les précaution sanitaires nécessaires, ont retrouvé leurs clients plus nombreux ? Non car le livre est essentiel à la vie. Alors il n’y a qu’une solution, rouvrir les librairies en prenant toutes les mesures de prudence et d’accessibilité bien sûr.
Avec une heure de balade par jour, (sans tricher car le confinement est indispensable), cela fera du bien d’aller s’offrir un bouquin ou une BD pour de vrai (masque, gel avant et après), au moins pour les urbains.
J-L. TRUC
A lire le très bel hommage aux libraires de l’École des Loisirs.
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