Il est heureux, au moins en apparence, a une femme, deux enfants et une maîtresse. Norman Jones a quarante ans et une envie irrésistible de tout plaquer car il s’ennuie. On est le 11 septembre 2001 à New York. Il décide qu’il est mort dans les ruines des Tours jumelles et Celui qui n’existait plus prend la route vers un destin qu’il croit joyeux.
Rodolphe a signé un road movie atypique. Il y a beaucoup d’authenticité dans ce Norman qui veut mourir pour renaître même si la fin est peu celle d’une chronique annoncée. Dessin très accessible et dans la norme, du noir et blanc avec aplat de Georges Van Linthout. On reprend la route avec Rodolphe et c’est agréable. A noter que l’on peut revoir un classique du film noir, Celui qui n’existait pas, The Night Walker avec Robert Taylor, un thème qui se rapproche mais sans vrai rapport avec le travail de Rodolphe.
Celui qui n’existait plus, Vents d’Ouest, 22 €
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