Le Baron Fou poursuit son périple de feu et de sang avec, pour but, de reconstituer le royaume de Mongolie en pleine révolution bolchévique. On avait découvert ce personnage authentique et hors normes dans le premier tome que lui avait consacré Rodolphe au scénario et Faure au dessin. Un aventure qui aurait séduit Kessel. Une trogne que ce général tsariste, Le Baron Fou Roman Von Ungern-Sternberg . Il poursuit sa balade insensée sur fond de neige pour le plus grand plaisir de la belle doctoresse anglaise qui le suit dans sa course vers l’abime.
Roman Von Ungern-Sternberg veut prendre Ourga la capitale mongole. Blessé, Elisabeth l’a soigné. Il monte une attaque improbable avec des archers qui tuent les sentinelles en silence. Ses troupes peuvent ensuite prendre la résidence où se cache le Koutouktou, personnage sacré pour les Mongols prisonnier des Chinois. Quand le Baron Fou investit Ourga il extermine ses prisonniers. Ce qui n’empêche pas Elisabeth de tomber dans ses bras et de découvrir que le Baron a une tache noire en forme de pique sur la peau, signe pour lui de sa fin prochaine.
Un destin épique que celui du Baron Fou. Rodolphe le fait revivre, monstre ou chevalier sans peur mais pas sans reproches, pris au jeu d’un monde dont toutes les frontières explosent. Tout était possible, il a osé, tenté et fini fusillé par les Rouges. L’histoire d’amour entre lui et Elisabeth permet une trame romantique qui scande les évènements souvent atroces et vrais de cette course sanglante, effarante mais envoûtante. Michel Faure et Rodolphe ont signé un diptyque très fort.
Le Baron Fou, Tome 2, Glénat, 13,90 €
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