Il est de retour le privé garagiste et en mal d’amour. Toujours aussi beau gosse sous le crayon de Louis Alloing et face à un tueur récidiviste inventé par Rodolphe. Le premier tome avait séduit par une ligne claire parfaitement dans le ton de l’époque où Sax évolue, les années cinquante à Bruxelles. De l’action mais surtout des personnages à caractère et un suspense digne du grand cinéma en noir et blanc. On suit pas à pas Robert Sax à qui sa secrétaire ferait bien des papouilles.
Une chanteuse de cabaret est abattue en pleine rue. Sax est le patron d’un garage qui fonctionne grâce à son vieil ami mécano et à sa secrétaire brune et efficace. Sax s’aperçoit que les conditions du meurtre sont en tout point semblable à celui de la femme de sa vie, Alice, huit ans plus tôt. Robert Sax va voir le frère d’Alice, inspecteur de police qui lui révèle qu’un autre meurtre a été commis de façon similaire. Et par hasard Sax a la voiture du type dans son garage. Il va passer le véhicule au peigne fin et découvre qu’une cache contient de la drogue. Mais on vient récupérer sans qu’il le sache la voiture et une bande de malfaisants demande des comptes à Sax qu’ils enlèvent sous les yeux de sa belle secrétaire.
Poursuite dans Bruxelles, accidents de voitures, Sax est un enquêteur tenace et la fin sera surprenante, inattendue. Rodolphe maîtrise le sujet comme d’habitude. On sent quand même que Sax pourrait bien avoir une aventure avec Peg la secrétaire qui en est folle. Ce sera peut-être pour la suite. On reste toujours impressionné par le dessin de Alloing et sons sens du détail authentique, un plus pour la série. Drac et Sarah Murat sont aux couleurs bien dans le ton. Un album dans la lignée du premier.
Robert Sax, T2 Paradis perdus, Delcourt, 14,50 €
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