On se souvient tous, lecteurs de Pif, des aventures de Rahan, un MacGyver des cavernes avec son couteau en ivoire qui lui sert de boussole. On ne l’a pas oublié et son dessinateur Chéret a été en son temps invité du festival de Sérignan dans l’Hérault. Comme il n’est jamais trop tôt pour bien faire on es heureux d’annoncer que du 22 décembre au 27 janvier 2018, la Huberty & Breyne Gallery à Paris propose la première rétrospective jamais dédiée à cette star de Pif Gadget, Rahan, icône incontournable de la bande dessinée des années soixante-dix.
Quand il était enfant, Roger Lécureux savait ce qu’il souhaitait faire plus tard : raconter des histoires. Il atteint cet objectif en devenant un auteur incroyablement prolifique, scénariste de plus de 40 000 pages de bandes dessinées. Né à Paris le 7 avril 1925, il est engagé en 1945 par le journal Vaillant comme responsable des abonnements, il ne tarde pas à se mettre à l’écriture, reprenant Fifi Gars Du Maquis, une série sur la Résistance avant de donner naissance avec Raymond Poïvet à une science-fiction, Les Pionniers de l’Espérance. Il va ensuite multiplier les séries, touchant à des genres très différents : Nasdine Hodja (avec René Bastard, R.Violet puis Pierre Le Guen), Lynx Blanc (avec Claude-Henri puis Paul Gillon), Sam Billie Bill (avec Lucien Nortier), Teddy Ted (avec Yves Roy puis Gérald Forton), Le Grélé 7/13 (avec Nortier et Christian Gaty). Il sera aussi rédacteur en chef de Vaillant entre 1958 et 1963. En 1969, dans le premier numéro de Pif Gadget, nouvelle mouture de Vaillant journal proche du Parti Communiste, il donne naissance avec André Chéret à Rahan, une série qui marquera plusieurs générations de lecteurs. Puis, il continue à multiplier les créations : Capitaine Apache (avec Norma), Les Robinsons de la Terre (avec Alfonso Font), Tarao (avec Marcello). Mélanges d’imagination, de réalisme et de dynamisme, ses histoires ont un point commun : elles sont toutes empreintes d’un humanisme aussi puissant que sincère. Roger Lécureux est mort le 31 décembre 1999.
André Chéret est né à Paris, le 27 juin 1937. Il fait ses débuts de dessinateur professionnel dans une entreprise réalisant des affiches pour le monde du cinéma. Parallèlement, il commence à publier des illustrations dans plusieurs journaux. Il réalise ensuite sa première bande dessinée, Nicéphore Dupont, l’histoire d’un grenadier de Napoléon. En 1961, il continue son travail d’illustrateur mais il se tourne de plus en plus vers la bande dessinée, signant aussi bien des biographies réalistes pour Cœurs Vaillants que des récits humoristiques pour Fripounet ou des adaptations de romans de Conan Doyle pour Mondial Presse, une agence qui place des bandes dans les quotidiens régionaux. En 1962, il rejoint le journal Vaillant, où il reprend le dessin de la série Bob Mallard. Sept ans plus tard, quand l’hebdomadaire renaît sous le titre Pif Gadget, André Chéret est présent avec une série qui changera sa vie à jamais : Rahan. Il n’arrêtera jamais de mettre en images la vie du « Fils Des Âges Farouches », sur des scénarios de Roger puis de Jean-François Lécureux, ce dernier ayant repris le flambeau à la mort de son père. Parallèlement, le dessinateur a illustré plusieurs autres séries : Domino (scénarisé par Greg puis Jean Van Hamme), Michel Brazier (avec Jean-Michel Charlier), Protéo (avec Jean-Gérard Imbar), Ly-Noock (avec Michel Rodrigue) et Le Dernier des Mohegans (avec Pierre-François Mourier). Il a aussi adapté le documentaire de Jacques Malaterre, Le Sacre de l’Homme.
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