Destination Cuba en pleine révolution castriste pour Lefranc. Invité par Hemingway, Lefranc se trouve plongé dans les luttes qui opposent pouvoir en place, maffia américaine, CIA et les troupes de Fidel Castro en 1958. Un Cuba Libre bien balancé de Roger Seiter et Régric au dessin. On retrouve un Lefranc en grande forme. Mais sans Borg.
Hemingway demande à Lefranc de le rejoindre à Cuba où il habite. Le Prix Nobel de Littérature, auteur du Vieil Homme et la mer a découvert par hasard un site archéologique sous-marin de premier ordre. Peut-être l’Atlantide. Lefranc débarque à Cuba sous l’œil gourmand d’Ellen Cook, agent de la CIA et d’autres organisations qui aimeraient bien que Castro n’arrive pas à prendre le pouvoir. La maffia US qui tient les casinos soutient le régime corrompu de Batista. Lefranc va zigzaguer à travers tous les pièges tendus et essayer de récupérer deux têtes nucléaires qui pourraient anéantir les troupes de Castro et de Che Guevara.
On passe des fonds marins où ruines mystérieuses côtoient un sous-marin inconnu. Le financier véreux Arnold Fischer fait son apparition. On est après La Grande Menace. Hemingway fait une amusante et intéressante apparition dans cette histoire vraiment sympa avec action, espionnage, enlèvement, chantage et politique historique. Martin aurait aimé.
Lefranc, Tome 25, Cuba Libre, Casterman, 10,40 €
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