L’épilogue de la série Miss Octobre et la belle (mais sourde) Viktor, cambrioleuse à L.A. se retrouve embringuée dans une affaire de jalousie et d’ambition avec meurtres à la clé. On est dans les années soixante dont l’ambiance a été parfaitement reconstituée par Desberg au scénario et Alain Queireix au dessin.
Amoureux fou de Viktor, l’inspecteur Clegg la couvre bien qu’il sache qu’elle est une voleuse professionnelle bien que d’une grande famille de Los Angeles. Clegg va être pris au piège par un autre flic, Samson, qui était l’amant de sa femme récemment assassinée. Sacré embrouille pour l’ambitieux Samson qui va tomber sur un os et se retrouver accusé du meurtre plus au passage de celui d’un photographe qui avait mis le bout de son objectif là où il ne fallait pas. Qui est vraiment coupable et comment Viktor va-t-elle pouvoir s’en sortir ?
Un bon suspense à la sauce polar noir des années soixante. L.A. est la toile de fond de cette manipulation haut de gamme concoctée depuis le début tout en finesse par Desberg. On a les dernières clés dans cet épisode. Queireix s’est parfaitement approprié le dessin des personnages, flics ou beautés fatales, décors de L.A. de nuit, chaude et oppressante, avec quelques acteurs dont Ernest Borgnine en modèles. Il faut reprendre la série et la lire d’une traite pour les beau yeux de Miss Octobre.
Miss Octobre, Tome 4, Un flic et un homme, Le Lombard, 12 €
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