Joshua Flannagan est un privé revenu à peu près de tout et en particulier de la guerre de Corée avec une décoration, le Purple Heart. Son patron est son ancien supérieur. Il avait fait des débuts remarqués dans un premier tome de Purple Heart, Le Sauveur. Ses créateurs, pour lesquels on a amitié et respect pour leur talent épatant, ce sont Warnauts et Raives qui avaient évoqué cette série dans une interview. Cette fois Joshua hérite d’une affaire qui pourrait tout avoir d’un suicide après un crime passionnel. Sauf que les évidences, il en doute le privé et c’est sous le soleil mortel de Blue Hawaï qu’il va aller voir si il n’y a pas un os dans le potage.
Décembre 1953, Paul Innerney se jette par la fenêtre de sa chambre d’hôtel à Hawaï. Douze étages c’est haut. Et mortel. Dans son lit on retrouve le corps d’une jeune hawaïenne étranglée. Porte fermée, barricadée, la police conclue au suicide après meurtre. Mais les parents de Paul, richissimes new-yorkais n’y croient pas. Ils demandent son aide à leur vieil ami le commandant ancien patron de Joshua qui lui propose d’aller faire un tour à Hawaï et disculper si possible Paul Innerney. Une femme de chambre de l’hôtel où s’est passé le drame va le mettre sur une piste. Et puis il y a aussi la police militaire car Paul Innerney travaillait dans le cadre d’un projet secret, Thunderbird, destiné à contrer les tentatives de contrôle mental sur les occidentaux par les communistes en ce début des années 50. Très vite, le privé comprend qu’il y a anguille sous roche mais comment le prouver ? Et quoi exactement ?
Du bon polar avec un fond de thriller, un méchant et bien connu patron du FBI sur des bases authentiques historiques, Warnauts et Raives, sur voix off, sont ce qu’on aime le plus, le bon récit écrit ou filmé typique de ces années là, avec tous les ingrédients nécessaires mais renouvelés. Joshua a un petit côté accentué Leonardo DiCaprio. Il va gêner dans la paysage et être pris entre plusieurs feux dont celui du racisme ambiant face à la population autochtone, plus le délires yankees de l’époque. L’intrigue est bien bâtie, se découvre peu à peu et accroche par son suspense. On suit Flannagan de très près, un vrai plaisir scénaristique doublé comme toujours d’une belle présence graphique qui fait rêver.
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