Un hors-série exceptionnel signé par la rédaction de XXI et un excellent cadeau de Noël à faire. Cible du dossier les paradis fiscaux, leurs milliards dissimulés, leur action souterraine. Comment en finir avec eux qui dictent leur loi à l’économie mondiale ? XXI a rassemblé les meilleurs spécialistes du sujet, des magistrats, des journalistes, des enquêteurs, mais aussi des repentis et des lanceurs d’alerte qui connaissent tous les recoins de ce monde opaque. Commandez-le, et en prime et profiter de l’offre spéciale de XXI : 1 an d’abonnement + hors-série pour 79 € au lieu de 95 €. On n’oublie pas dans le sommaire une bande dessinée inédite sur le plus riche des oligarques russes par Alex Puvilland et Édouard Perrin, ni un portfolio des photographes Paolo Woods et Gabriele Galimberti qui ont saisi les paradis fiscaux de l’intérieur.
Pourquoi ce hors-série est-il nécessaire ? La rédaction de XXI répond avec David Servenay, directeur de la rédaction :
Les paradis fiscaux brassent une masse d’argent estimée à 10 000 milliards de dollars. Ce fléau détruit notre quotidien sans même que l’on s’en rende compte. Partant de ce constat, et soutenu par l’ICIJ (Consortium international des journalistes d’investigation), basé à Washington, la revue XXI propose un numéro spécial « Pour en finir avec les paradis fiscaux » disponible dès maintenant en précommande. Depuis les premiers rapports ayant tiré la sonnette d’alarme, à la fin des années 1980, la finance offshore est dénoncée comme la mère de tous les vices. Oligarques, narco-trafiquants, responsables politiques ou grands patrons : de nombreux hommes de pouvoir s’en servent pour se soustraire à l’impôt de leur pays ou blanchir l’argent noir. Toutes les institutions internationales dénoncent ce système, en jurant d’y mettre fin. Et pourtant : malgré les listes noires, malgré les affaires révélées par la presse, malgré les réformes fiscales, ce monde clandestin de la finance ne cesse de dicter sa loi à l’économie du XXIe siècle.
Pour s’attaquer aux racines de ce mal, il faut d’abord comprendre qu’il n’a pas de limites. Pas de frontières. Et des moyens colossaux : comptes bancaires anonymes, sociétés-écrans et défaut de coopération judiciaire. Depuis des années, des policiers, des juges, des parlementaires et des journalistes dénoncent cette face cachée de notre économie. Et pourtant, rien ne change. Le système mute, se transforme, évolue, mais il est toujours là.
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