Ça s’agite toujours sous les trottoirs de Manhattan. Il y a les cinq familles aux origines ethniques spécifiques qui se se sont fait une spécialité de la magie sous toutes ses formes et aiment bien intervenir dans les affaires humaines. Alison Walker en vient. Elle est artiste et sorcière. Dans Les Chroniques d’Under York T2, on découvre que devenir sorcier n’est pas aussi simple que dans une célèbre série de romans et de films. C’est même douloureux et dangereux. Y’a de la concurrence pour le pouvoir maléfique suprême. Sylvain Runberg est au scénario d’un style nouveau qu’il a ajouté à son palmarès. Au dessin, Mirka Andolfo suit bien le rythme ensorcelé de l’histoire. Sortie décalée.
Alison doit se servir du sang d’un rat pour tenter d’avoir une vision afin d’en savoir plus sur le terrible Marduk. Son frère Bayard le lui a demandé. Le politicien Stanford aurait bien besoin de l’aide de l’underground York pour gagner les élections et il va aller y faire un tour. Mais Marduk continue sa progression de son côté en surface. On se souvient comment il avait conquis Babylone avec ses goules. Alison a ramené son frère chez elle et le présente à sa copine Petra. Stanford découvre que toutes les élections à New York ont été manipulées par l’Under York. Mais que cela coûte cher. Alison qui avait quitté son monde pour vivre dans celui du dessus est peut-être la seule capable à s’opposer à Marduk mais ce n’est pas sans danger.
On passe la vitesse supérieure avec affrontements de monstres, conflits pour la suprématie interne, le méchant qui a pris l’aspect d’un petit garçon diabolique, vampirogoules en action. On dérape mais en contrôlé dans ce tome 2 pour mieux relancer l’action de la série. Le dessin est vif, nerveux. On est facilement dans le bain. Il reste un tome à paraître pour tout savoir.
Les Chroniques d’Under York, Tome 2, Possession, Glénat, 16,90 €
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