La galerie Oblique présente du 16 février au 9 mars Joe G. Pinelli. Une occasion de retrouver un auteur qui est passé par le festival polar de Frontignan dans l’Hérault. Joe G. Pinelli est un artiste au talent impressionnant, à découvrir ou redécouvrir. Il exposera plus d’une centaine de dessins inédits, extraits d’une belle bibliographie qui guide crayons, pinceaux et autres feutre. Il sera pour l’occasion accompagné, « en vedette armoricaine » par Alain Boutal. Les absents auront évidemment tort, mais ils pourront bénéficier d’une session de rattrapage, le lendemain après-midi, samedi de 15h à 19h, pour une séance de dédicaces.
Quelques rappel sur la carrière de Joe G. Pinelli, né en 1960 et qui vit à Liège (Belgique) où il enseigne le dessin à l’Académie Royale des Beaux-Arts. Considéré comme l’un des auteurs les plus prolifiques des fanzines francophones dans les années 80, il y publie des extraits épars d’une gigantesque quinto-logie autobiographique publiée partiellement en Hollande (Joged-Bumbung et Gorilla-Gorilla aux éditions Sherpa).
Au début des années 90, c’est la publication de la trilogie No mas Pulpo, No mas Chorizo et Unica- mente Puros – Que cigares, aux éditions PLG, qui le consacre comme un spécialiste de l’autobiographie en bande dessinée avec un ton souvent cru et intime. Beau Salopard, bande dessinée de politique-fiction policière, publiée en 1995, marque une tentative unique de fiction pure, et 1996 inaugure une nouvelle trilogie autobiographique parue en 1999. Parallèlement, Joe G. Pinelli expose régulièrement depuis quelques années des dessins et illustrations à l’huile en France et en Belgique.
En 2012 ce sera Sous le vent, textes de Jean-Bernard Pouy, sur des illustrations de Joe G. Pinelli, Éditions Jean-Claude Lattès et en 2013 La dinde sauvage, édition intégrale, éd. ego comme x.
A lire, le texte consacré à sa sortie à Féroces Tropiques : Une œuvre très belle, picturale, éclatante de couleurs, et émouvante. Un peintre embarqué sur un navire de guerre allemand se heurte à la bêtise des hommes. On est en 1913, en Papouasie. Heinz vivra à l’heure d’une tribu, un bonheur incomparable, avant de plonger dans la boue des tranchées. Il tentera de revenir, retrouver ses joies, mais le paradis n’existe plus. Pinelli est un maître. Bellefroid a le talent de l’écrit. Les carnets de dessins du peintre Heinz von Furlau ont servi de source à cette balade dure et pourtant porteuse d’espoir.
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