Ninn est de retour dans son métro enchanté. Un vrai coup de cœur la balade en sous-sol de cette petite fille trouvée bébé dans le métro par deux ouvriers de la RATP qui l’ont adoptée. Elle est passée de l’autre côté du miroir, Ninn, dans ce tome 2 et va enfin savoir d’où elle vient, la pays des Grands Lointains. Jean-Michel Darlot et Johan Pilet ont réussi à confirmer toutes les qualités du tome 1, donnant au métro un côté fantastique mérité. Une histoire pour tous les âges pleine de rebondissements et de jolis sentiments.
Avec son tigre de papier qui a repris ses formes, Ninn explore les Grands Lointains. Elle est chez elle mais pas obligatoirement la bienvenue pour ce retour aux sources. Des géants de pierre tentent de l’écraser car ils ne souviennent plus que Ninn est la gardienne des lieux. A la surface ses copains s’inquiètent et veulent partir à sa recherche. Idem pour les Idées sombres, personnages antipathiques que Ninn dérangent et qui aimeraient bien l’éliminer. Le Tigre et Ninn arrive au fanal, centre de ce monde et rencontre un curieux personnage à tâches qui se transforme en permanence. Tous les trois ils se dirigent vers la fanal, phare qui domine la jungle. Mais Ninn commence à en avoir assez de ce monde auquel elle ne comprend rien. Elle n’a pas le choix et doit affronter de terribles dangers.
Féérique, c’est le mot de ces aventures pleines d’idées, d’humour et d’action. Des escaliers dessus dessous, la mère des cauchemars, un papillon rouge, un lézard salamandre, tout se remet en place et Ninn refera surface. Mais pas sûr qu’elle n’ait pas droit à une suite. Cela serait mérité. Un scénario, on l’a dit, parfait et un dessin tout autant superbe, délicat.
Ninn, Tome 2, Les Grands Lointains, Kennes, 14,95 €
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