C’est le créateur de la souris la plus célèbre de l’univers mais dont le nom ne peut être employé, cité qu’avec parcimonie. Une sorte de Voldemort mais en plus rigolo bien sûr, et cela pour des questions diverses, droits etc… Raison pour laquelle Rémi Pielot l’a appelé Walter Iziny car sa famille était d’origines françaises, normandes en fait. Ce sont ses origines et surtout son désir impétueux de venir en France en plein conflit mondial, le premier, quand les USA rentrent en guerre que raconte Pielot. Comme Pielot a de l’humour, on le voit tout au long de ses doubles strips dans la tradition de Bicot, Pim Pam Poum ou Annie l’orpheline. Il fait débarquer son Walt en Normandie mais pas en 44. CQFD. On sourit beaucoup aux aventures épiques de ce très cher mais pas encore oncle Walt accompagné de toute une galerie de personnages croqués avec talent par Pielot.
Walt descend des Suhard, seigneurs d’Isigny, qui resteront finalement en Angleterre non loin de la forêt de Sherwood. D’où peut être l’idée de faire plus tard un Robin des Bois animalier. Ce sera mais beaucoup plus tard en Amérique. En juin 1918, Russell veut convaincre son ami Walt de s’engager dans l’armée pour aller se battre en France. Ce qui n’est pas évident pour de jeunes ados d’autant que Russell est miro comme une taupe et qu’ils n’ont pas encore 17 ans. Ils seront postiers, pas doués, et se présenteront à la Croix-Rouge qui envoient ses volontaires dans les tranchées. On finit par les accepter, les former, ce qui n’est pas facile. La grippe espagnole, Covid de l’époque avec ses millions de morts, oblige à renforcer les équipes en France. Walt a une idée sur un canard qui pourrait servir de mascotte. Il embarque sur le Vauban mais ce n’est pas encore l’époque de Steamboat Willie et arrive au Havre. Les aventures de Walt ne font que commencer dans la joie et la bonne humeur.
A chaque strip détourné, Pielot rétablit d’une ligne la vérité sous le dessin et on apprend un maximum de choses sur une part très méconnue du créateur révolutionnaire du dessin animé. Le tour de force était ardu et osé mais Pielot a réussi son pari. On se prend au jeu, à l’humour et aux infos. La souris en caleçon cousine de Blake est presque en vue. Les références aux plus grands titres de la firme sont nombreuses et finement glissées dans les dessins. Le Mont-Saint Michel a aussi inspiré Walt dont les studios dessineront en 1942 pas mal d’insignes des escadrilles US. Une chronologie très étoffée boucle un album pertinent et drôle.
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