Une nouvelle série dont la Rome antique est la vedette. L’Aigle et la salamandre commence pendant l’incendie qui a dévasté la ville. Gaius est assureur ce qui vu les circonstances en va pas être simple à gérer. Stéphane Piatzszek est au scénario, Giuseppe Quattrocchi au dessin, Alessio Lapo au story-board et Vladimir Davidenko aux couleurs de ce premier album qui a des qualités mais à peaufiner.
Gaius extrait son père des flammes de l’incendie de Rome mais il meurt. Toute sa fortune reposait sur des contrats d’assurance que son fils Gaius ne peut honorer car l’argent a disparu. Il lui faut vendre tout ses biens. Il lui reste une bague en forme de salamandre. Le préfet de la ville Tigellin, accusé d’avoir mis le feu sur ordre de l’empereur, va obliger Gaius à trouver quels sont les incendiaires. En enquêtant Gaius découvre la religion chrétienne à travers de Paul mais Tigellin va en faire des coupables désignés dont Afer esclave de Gaius.
L’incendie de Rome dont Néron a été suspecté comme le donneur d’ordre est un cadre qui a déjà été vu en BD. Cette fois c’est plus le métier et la personnalité du héros qui est novateur. Les Chrétiens, ce n’est pas nouveau non plus. Reste la piste de Néron et l’enquête de Gaius dans un environnement complètement malveillante et pourri. Suite et fin dans le tome 2. Un dessin assez académique qui peut s’améliorer.
L’Aigle et la salamandre, T1 Naissance dans le brasier, Soleil, 14,50 €
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