De quoi se souvenir en gros de Viva Maria, des Pétroleuses, de Bardot, Moreau, Cardinale avec tout le capital sympathie et nostalgie nécessaire. Elles ont du répondant Les Artilleuses, version bande à Bonnot, Lupin, femmes dans un Paris des merveilles aux charmes certains, une uchronie fantastique. Un trio de belles plantes qui jouent de la dynamite, de la Winchester ou du C96 avec un talent à faire frémir l’inspecteur Harry. Un monde où les humains, gnomes, elfes et ogres cohabitent. Un thème déjà vu mais bien repris par Pierre Pevel au scénario et le toujours superbe dessin de Étienne Willem qui fait merveille, ce qui est bien le moins vu le sujet.
Les mondes des êtres merveilleux sont ouverts à ceux de hommes. Paris en 1911, un trio de charme lourdement armé braque une banque réputée inviolable mais rien ne résiste aux Artilleuses. Mais que cherchent-elles vraiment, de retour des USA, dans la salle des coffres ? Un bijou, une sigillaire sceau ? Évasion réussie et retour chez un mécano doué, Hugo Barillet, un gnome à oreilles en pointe. Par qui ont-elles été commanditées ? Par le faune Christofaros, un maître en coups tordus qui doit leur en offrir un bon prix de la sigillaire même si elles ne savent pas à quoi elle sert. Et à la Brigade Mobile affaires féériques façon Tigre, on s’interroge, inspecteur Truchard en tête. Les Artilleuses ont des dons, de magicienne pour l’une, une autre d’un autre monde. Mais quand elles vont remettre le bijou au faune, va y avoir dérapage à l’arme lourde.
On y adhère de suite aux aventures de ce trio de choc car l’histoire tient parfaitement les nuages. Les mélanges sont savoureux, pleins d’humour, d’action, de charme, avec des méchants grand-guignolesques. Elles pourraient bien y laisser des plumes les douces enfants, Lady Remington, Mlle Gatling et Miss Winchester. Des noms prédisposés. Version Fort Alamo à voir de très près. Un premier album qui démarre un série prometteuse et on n’en demande pas plus, du parfait plaisir détente sur dessin qui claque.
Les Artilleuses, Tome 1, Le Vol de la Sigillaire, Drakoo, 14,50 €
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