On avait commencé par le père fondateur de la famille Médicis, Cosme. Florence est devenue en cette fin du XVe siècle le terrain de jeu sans rival des Médicis. Mais c’est grâce à la persévérance et l’intransigeance du plus doué de la lignée, Laurent, que désormais le pouvoir est entre leurs mains. On voit dans ce tome 2 de la série comment il a sans faiblir et en jouant sur tous les tableaux conquis le pouvoir absolu. On retrouve Olivier Peru et Eduard Torrents au scénario et au dessin de cette saga authentique qui dépasse pourtant souvent ce que pourrait imaginer les plus inventifs créateurs de série.
Peu à peu Laurent de Médicis devient un fin politique, un diplomate qui certes sait se servir d’une épée mais qui a compris que l’argent et les alliances sont le nerf de la guerre. Il va faire de Florence la merveille que nous connaissons aujourd’hui, joyau de la Renaissance aux peintres et sculpteurs de génie mais n’oublions pas ce bon Sixte qui lui fera édifier et peindre à Rome la chapelle Sixtine. Il va toutefois tomber sur un autre cas, celui du prédicateur extrémiste Savonarole qui après avoir semé la pagaille finira mal mais confessera Laurent avant sa mort. Michel-Ange, Botticelli, Léonard de Vinci, Laurent Médicis, homme prodigue, mécène, a favorisé la création d’un patrimoine sans égal. Le dessin est à la hauteur du récit, réaliste et concis. Une aventure de pouvoir et de passion pour les arts.
Médicis, Tome 2, Laurent le Magnifique, de père en fils, Soleil, 14,95 €
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