Suite et fin de la course infernale. Difficile de se ranger des voitures quand on est un ex-truand spécialisé en go-fast. Pacifique, dit Paci, joue sa dernière carte dans ce polar qui casse la baraque. Du sanglant qui ne fait pas dans la dentelle signé par Vincent Perriot.
Il a une copine, un père qui lui donne un coup de main, des comptes à régler avec son employeur et un Anglais pas net qui aimerait l’embaucher. Quand on a une réputation il faut la conserver. Si Miguy, la femme à qui il tient, n’était pas venue se montrer dans la boite de nuit où travaille Paci, peut-être que la suite n’aurait pas fait dans l’accumulation de cadavres. Paci sait conduire une voiture même quand il est la cible de tueurs qui arrosent. Pas d’autre solution que le nettoyage par le vide. Sauf qu’on peut aussi faire partie des nettoyés.
Très atypique ce triptyque de Perriot. On est dans un réalisme assez crédible de jusqu’aux boutistes sans états d’âme où Paci fait figure de cas. Il sait ce qui l’attend au bout de la route. Encore qu’il y croit, Paci, et va mettre la gomme pour tenter d’inverser la vapeur. Un idéaliste de la vie en gang. Très bien cadrée cette histoire et qui tient parfaitement dans ces trois albums.
Paci, Tome 3, Rwanda, Dargaud, 17,95 €
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