Le périple californien d’un Français pendant la conquête de l’or et dans les mines, les placers, tout n’est pas rose. Avec Sonora tome 2, Maximilien est devenu un vrai tueur, Colt au poing. Et il va nettoyer la ville sur ordre du général mais avec lui il y a encore plus terrifiant, Tortillard dit Mace, un gamin qui assassine sans pitié. Les anciens révolutionnaires français de 1848 rêvent aussi d’une république américaine. Jean-Pierre Pécau et Benoît Dellac au dessin continuent leur chevauchée fantastique dans un état qui deviendra le plus riche des USA.
Panique chez les Hounds, les bandes qui tiennent les placers, le général veut leur peau et Max mène la charge pour les éliminer. Ce qu’il fait sans états d’âme. On est en 1851. Max part pour San Francisco avec le général et Lola Montez. Le gouvernement américain a décidé que la Californie devenait un état et le général veut en devenir le gouverneur. Lui seul peut éviter que ses hommes qui veulent fonder une république indépendant s’opposent à la cavalerie US. Le jeune Mace contre l’avis de Max devient un pistolero qui abat les représentants des mineurs pour éviter un vote défavorable au général. Lola Montez se donne en spectacle et est devenue la maîtresse de Max qui continue à chercher le meurtrier de son frère en France pendant les combats de la révolution. L’armée US rentre dans la ville. Les mineurs ouvrent le feu. Le général ne sera jamais gouverneur de Californie.
On avait bien aimé le tome 1. La fin d’une première étape et un objectif pour la suite, migrer pour les Français au Mexique vers l’état de la Sonora. Il y aurait de l’or. Une longue quête toujours assez classique mais avec des détails bien trouvés par le scénariste. Lola Montez a bien existé et après son escapade californienne partira en Australie. Max finira bien par assumer sa vengeance dans le tome 3. Le dessin est réaliste, précis et chauffe bien l’action.
Sonora, Tome 2, Lola Montez, Delcourt, 14,95 €
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