Il fallait bien une fin à cette aventure spatio-temporelle dans laquelle les Terriens ont pris le passé comme parc d’attractions et destination touristique. Le tome 4 de Chronosquad redistribue les cartes et donne un sens aux différentes péripéties que l’ont a connues dans les épisodes précédents. Il y a bien ces clones des statues de l’Île de Pâques pour un brin brouiller les pistes et des grossesses diverses, mais l’un dans l’autre on suit avec intérêt le parcours de Bloch au gros nez, une marque de fabrique qui va avoir son importance. Giorgio Albertini au scénario et Grégory Panaccione au dessin ont assuré de belle façon ce périple original aux multiples entrées.
Liz est enceinte et de Vinci est venu dans le futur pour mieux la connaître. Sauf que son voyage risque de bouleverser l’ordre des choses. Mais Léonard aime Liz. Avec Korais Bloch apprend que Silverberg est sa mère. Il est né il y a 400 millions d’années. Son père ? C’est le professeur a gros tarin. Il aurait pu s’en douter. De son côté Djede et sa copine se retrouvent en Espagne en pleine épidémie de peste. Silverberg retrouve Danton et tous ses copains socialistes de toutes les époques. C’est vraiment la pagaille dans le passé. Les bonshommes à grosse tête tentent de survivre et l’une d’entre elles est enlevée par Léonard. Bloch est retrouvé par Liz. Va falloir faire un point d’étape. Mais la mission principale des Chronosquads c’est de récupérer les deux ados à cause de qui tout a commencé. Sauf que leur unité est mise au rancart.
Il y a malgré tout une part noire dans cette aventure, et triste aussi avec ces grosses têtes au regard perdu. Difficile de gérer tout ces abrutis de touristes qui veulent rencontrer le Christ ou assister à la fin de Pompéi. Et puis il y a l’amour vainqueur, un happy-end réjouissant. Quatre bons volumes originaux, parfois un peu délicat à suivre de près mais on finit par s’y retrouver car cela a été un plaisir de suivre les aventures de ce Bloch à gros nez.
Chronosquad, T4 Concerto en la mineur pour timbales et grosses têtes, Delcourt, 25,50 €
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