Renaissance T6, résistance aux Ouröbörös

Dernières planches pour Renaissance avec ce tome 6. La menace annoncée est bien là. La Terre est en danger mais cela on le sait depuis le début de cette série que l’on suit de près. Sauf que cette fois c’est une réalité et qu’il va falloir résister si possible. Le scénario de Fred Duval avec la participation de Fred Blanchard pour le design est toujours aussi bien calé. Le dessin de Emem suit le rythme de ce vaisseau ville-monde venue d’ailleurs, un vaisseau Ouröbörös. Mais c’est Swänn qui sera peut-être celui qui détient le dernier espoir.

Renaissance a envoyé sa flotte d’origames à la rencontre d’un énorme vaisseau qui vient de se matérialiser. Une ville-monde de la taille de Paris qui a fait un saut interzone. Il attaque Renaissance dont le but est de sauver la Terre et ses habitants même malgré eux, une opération menée par le Complexe, une fédération de civilisations extra-terrestres. Le vaisseau est Ouröbörös qu’on n’avait pas vu depuis huit siècles. Il faut des vaisseaux de combat du Complexe pour se défendre car on a repéré un mâle Ouröbörös dans les Andes. Pablö suit avec ses amis les traces de deux humains entrés en zone interdite ce qui pourrait reporter l’entrée de la Terre dans le complexe. Ils trouvent Jules blessé alors que Jennifer veut détruire le générateur pour libérer la Terre de Renaissance. La centrale explose. Pablö se lance à sa poursuite alors que Dame Lïsa apprend le sabotage qui coupe toute communication, empêche les saut et l’arrivée de renforts pour se battre contre les Ouröbörös.

Évacuer ou se battre pour la Terre, quelle sera la solution choisie ? Luttes internes au sein des instances du pouvoir, manipulations, Swänn le héros de la série à la rescousse. Qui n’a qu’une envie rentrer chez lui une fois qu’il aura remis de l’ordre. Un très bel univers avec des décors peaufinés et des créatures étranges mais crédibles comme ces Ouröbörös tyrannique capables de modifier leur physionomie selon leur adversaire. Un bon suspense sur fond de grand spectacle et bons sentiments. Un final en apothéose.

Renaissance, Tome 6, Les Ouröbörös, Dargaud, 15,95 €