Une histoire de chat, de rage et d’enfant, de destin noirci et de rédemption par l’amour, Nicolas Otero a donné à ses Confessions d’un enragé un ton et un volume qui laissent sans voix. On ne comprend pas de suite cette affrontement mystique et fantastique entre son héros et le chat, âme damnée et vengeresse. Et puis on est pris par le rythme, le dessin, les dialogues qui demandent bien sûr un épilogue, ambigu quand même et surprenant.
En alternant son récit d’informations sur la rage, Nicolas Otero ajoute au poids dramatique du récit. On reprochera peut-être le côté chat de Liam graphiquement accentué. Il n’aurait pu être souligné que par les couleurs violentes et les pupilles. Mais le tout est un vrai choc, violent, sans concession. On respire enfin pour le final tout en doutant jusqu’au dernier moment du retour de Liam parmi les monde des humains et des gentils chats. Très efficace. Un grand bravo à Vérane Otero pour sa couverture (géniale) et ses couleurs.
Confessions d’un enragé, Glénat, 25 €
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