Un final dans ce tome 2 de L’Or du temps signé par Rodolphe et Oriol au dessin qui explose superbe et flamboyant. Belphégor et de retour, une secte d’adorateurs mystiques, des androïdes dans un Paris du XIXe siècle, on est dans un environnement très feuilleton avec un héros Théo, détective à la Rouletabille amateur aux rêves angoissants, qui va se retrouver plongé dans une affaire mortelle. Du fantastique, un secret d’alchimiste, des fantômes, de l’action et une belle progression narrative, il y aura aussi un roi du crime, Milord l’Arsouille.
Théo se réveille prisonnier. Il a rêvé à un sacrifice humain dont il était la victime. Le sarcophage perdu, L’Arsouille, le château de Neurax, un homme vient l’aider à s’échapper. Blessé il est hospitalisé et Hugo est à son chevet. Mais où est cette Victoria que Théo a rencontré. Personne ne l’a jamais vue. Hormis lui encore en rêve. Ils font passer une annonce pour retrouver le sarcophage. En espérant que Milord l’Arsouille la verra. D’autres s’intéressent à Drovetti et à ses collections, un certain vicomte de Cambrais. Le libraire Balthazar a des renseignements mais il a disparu, enlevé. Il faut attendre des réponses à l’annonce tout en relisant les courriers de Drovetti. Il parle du Grand secret. La vie éternelle, la mort, l’or ? Et toujours aucune trace de Victoria. Direction la demeure du vicomte de Cambrais où pourrait bien être la clé de l’énigme et où Leone fille du propriétaire accueille Théo.
On a dans ce diptyque tout le sens du récit, du suspense de Rodolphe avec des rebondissements en cascade, parfois surprenants mais efficaces. Quant au dessin d’Oriol il donne toute sa saveur esthétique à l’histoire sur aussi de très belles couleurs. Robotiques et automates, un surprise sentimentale, le duo a crée une belle aventure foisonnante qui flirte aussi avec un peu avec Kubrick. Un cahier graphique très riche boucle l’album.
L’Or du temps, Tome 2, Éditions Daniel Maghen, 16 €
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