Ils sont de retour, encore plus dévastés, décalés, dérangés mais abominablement drôles avec leur air de ne pas y toucher. Les Cavaliers de l’apocadispe sont trois gamins bruts de coffrage, et c’est ce qui les rend si attachants. Libon a, dès le début, visé juste avec les aventures rayonnantes de Ludo, Jé et Olive. Avec eux, on peut s’attendre à tout. Et tout est un mot presque trop petit, faiblard même, pour les dérapages incontrôlés du trio. Le dessin coïncide pleinement avec les textes. Du bonheur à l’état pur avec un tome 2 qui confirme.
Le Tour de France est en danger. Olive fait de la tyrolienne. Quel rapport ? On vous laisse le plaisir de cette aventure en vélocipède non sans danger, au moins pour les coureurs qui risquent de se retrouver en Colissimo. Les cavaliers sont aussi amoureux. Enfin Jé, qui doit répondre à Véro si il accepte qu’elle soit sa fiancée. Mais il a besoin des conseils de ses amis. Pas très en forme le Jé côté sentiments. Olive est en vacances chez ses grands-parents et l’informatique ce n’est pas leur fort. Il lui reste plus qu’à s’initier à la soupe de légumes sous l’œil des vaches échappées de l’étable. Pas une vie la campagne. Il y aura aussi le cadeau impossible à réaliser pour l’anniversaire de Riri la brute. Incroyable mais les Cavaliers ont de la ressource. Surtout si leur avenir est compromis.
Une succession d’histoires courtes échevelées mais bien vues. Ils sont adorables le club des trois, naïfs, rois des bêtises par anticipation et aussi de grosses gaffes. Sympas, la vérité aux coins des lèvres. Voir ce que Olive pense de Star Wars. Un petit monde pétillant, très expressif dans le dessin et le scénario, bourré de bonne humeur.
Les Cavaliers de l’apocadispe, Tome 2, N’ont pas fait exprès, Dupuis, 12,50 €
Articles similaires