On pensait et on espérait que peut-être on allait en savoir d’avantage sur le mystérieux extra-terrestre qui veut donner un coup de main à Adolf pour devenir le maître du monde sous l’œil chafouin d’Himmler. Le tome 11 de Wunderwaffen continue en fait sur sa lancée et donne la part belle au sosie de Schwarzenegger qui a un sale caractère mais est efficace. Toujours des dessins d’avion par Maza d’un niveau haut de gamme. C’est presque ce qui apporte le plus d’intérêt à ce Wunderwaffen tome 11 avec Nolane bien sûr au scénario avec une progression toujours aussi lente tout en conservant de vraies qualités graphiques.
En 1947 à Washington Trumann se tâte. Une petite bombe atomique sur l’Allemagne ? Et bien non pas pour le moment, sinon finie la série. Dans un U-Boot le mystérieux sarcophage récupéré sous la glace et qui contient Thor fait route pour le Reich mais va aider les marins attaqués par les alliés. Le martien comme le surnomme Hitler donne des ordres à tout le monde et lui promet de lui refaire le visage. Adolf doit croire en lui comme Himmler qui se demande comment il va pour voir maîtriser les pouvoirs de l’ET. À Londres De Gaulle et Churchill commencent à comprendre qu’ils sont un problème avec la trouvaille des nazis dans l’Antarctique. Les Américains lancent des vagues de leur nouveau bombardier à réaction pour tenter de détruire la forteresse d’Himmler. Murnau à bord d’un chasseur prototype se mêle au combat et capture un avion US.
On finit quand même l’album sur un suspense prometteur et inédit. On n’en dit pas plus. Maza a son sujet bien en main graphiquement mais on reste sur une impression de tirer à la ligne générée peut-être par le succès de la série. Le personnage principal Murnau est un peu à la dérive. À voir où va aller tout ce beau monde dans les ou le prochain album.
Wunderwaffen, T11 L’Ombre de Wewelsburg, Soleil, 14,50 €
C’était une uchronie au début là ça devient juste du fantastique.
Il a besoin de fric Nolane ?
Faut savoir s’arrêter à un moment M. Olivier Raynaud !