Nemo, un très novateur mensuel de BD digitale pour tablettes

Nemo MagazineUn nouveau concept, un nouveau support pour tablettes, Nemo est un mensuel de BD digitale qui va faire ses premiers pas dès le 12 janvier. Distribué sous forme d’application kiosque, l’abonnement coûtera 3 € par mois ou en achat in-app. Un défi et une volonté d’innover. L’application est simple d’utilisation, agréable et propose déjà des BD qui ont du punch et du charme. Nemo est l’avenir qui va se conjuguer au présent et auquel ligneclaire.info souhaite bienvenue.

Nemo proposera des histoires inédites et c’est Guillaume Ulrich-Chifflot de Nemo éditions qui a répondu à un 3 questions sur son nouveau mensuel digital :

Quel marché et quel public visez-vous ?

On vise les plus de 14 ans parce que avec ce lectorat où les auteurs auront la liberté de ton pour s’éclater (comme pin-up voir photo ci-dessous, une BD interactive). Mais surtout, on vise le grand public, versus l’expérimental, trop confidentiel. Si ce n’est pas ludique et entrainant, le public ne s’aventurera pas à essayer. Nemo aidera aussi les auteurs à se lancer dans la BD numérique.

Nemo MagazineQuels types de BD allez-vous publier ?

Ce que l’on se dit, c’est que la clef pour que cela marche, c’est :

  1. Offrir une bon interface de lecture, un standard simple, vraiment intuitif (et toujours le même) qui permette à tous de lire de la BD digitale.  Habituer le public avec des histoires courtes et funs les premiers mois. Que les gens ne se posent plus la question.
  2. Sur la forme, avoir le bon rythme : des récits ou épisodes courts et concentrés. Plus série TV que cinéma.  Et hybrider sans complexe le manga, le comics et la BD Franco-belge.
  3. Et sur le fond, d’être dans l’air du temps populaire (au sens positif). En vrai, le succès de Pilote, à l’époque, c’est le talent incroyable des bonhommes, bien sur, mais aussi qu’ils se sont dit « on va faire le Spirou Français et d’aujourd’hui ».

Ils ont réactualisés tous les grand thèmes : les pirates de leur jeunesse (Errol Flynn) sont devenus plus modernes, avec le fils de Barbe Rouge qui a du mal avec la piraterie, le cow-boy pur et dur à la John Wayne est remplacé par Blueberry, rebelle, ami des indiens, etc.

Donc un mélange avec un brin de rétro, des chroniques ?

Ces auteurs avaient clairement visé le plus grand nombre et voulu faire la BD qu’ils aimaient mais pour une nouvelle génération, dans l’air du temps. On va donc faire ça : des séries à héros, rétro dans le principe, mais moderne dans les thématiques pour faire rêver la génération Z à son tour. Ce seront des écrans dessinés, des rubriques interactives, des jeux. Cinquante écrans environ par mois. Un grand espace de liberté et d’innovation.

Nemo

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