Sylvain Repos était passé il y a un an par Montpellier pour le tome 2. Avec Yojimbot, des robots samouraïs d’un parc d’attraction détruit, sont oubliés sur une île après le cataclysme qui a détruit l’espèce humaine. Ils cherchent à protéger un jeune garçon, Hiro, mais ce n’est pas aussi simple. On en est au tome 3 qui donne par contre beaucoup la priorité à des combat certes graphiquement parfaits mais qui ont tendance à occuper un peu l’espace alors que désormais l’intrigue se révèle autour de Hiro. Scénaristiquement Sylvain Repos a bâti un univers enthousiasmant et le dessin est implacable de vie.

Le professeur Kotaï présentait dans son parc d’attraction les Yojimbot à grosse tête, des robots samouraïs. Sur un scénario précis ils doivent s’affronter mais une pluie acide se met à tomber qui détruit les visages des robots non protégés. L’alerte se transforme en conflit mondial. Les humains s’enferment dans des abris mais les Yojimbot vont survivre. C’est donc à eux de sauver Hiro avec ses robots qui veulent quitter l’île. Il est blessé et Stéphanie le porte alors qu’une mise en gel de la zone va se produite. Elle réussit à se glisser dans un abri où le très méchant Kozuki dit pouvoir le soigner. Mais il y a un prix à payer. La survie de Hiro passe par sa soumission et il lui met un collier de détention avant de glisser l’enfant dans un caisson médical. Stéphanie peut actionner les robots mais le collier l’en empêche. Le docteur Ka a d’autres buts avec Kozuki ra Stéphanie a des pouvoirs très monnayables.

On a désormais la plupart des pièces du puzzle. Topu, Kozuki, transformé en cyborg létal, Hiro, Stéphanie qui comprend qu’elle est manipulée, Ka, on va tenter de régler des comptes. Reste bien sûr le Yojimbot. Des planches sans textes, de combats dignes des plus grands moments cinématographique du genre, on laisse découvrit tout ce qui pourrait bien remettre en question l’avenir de Hiro, de Stéphanie et de Yojimbot. A suivre.

Yojimbot, Tome 3, Neige d’acier, Dargaud, 17 €