Deux nouveaux titres qui ont l’énorme avantage de leur originalité, pour l’un le début d’une série adaptation de Rebuild the world, et pour l’autre d’être aussi un one-shot, un polar bien cadré, Terukan Boys, dont le dessin rejoint par moment une ligne plus occidentale comme le scénario.
Terukan Boys est plus classique tout en jouant avec talent sur l’amitié qui va plonger trois copains dans une affaire compliquée. Les Terukan Boys était un groupe rock monté par des copains de lycée, Satoshi, Ryôhei et Kôta. Ils ont laissé tomber et mènent des vies normales mais pas faciles. Ils se retrouvent et parlent de leur autre copain de lycée, Hamada, devenu une star de l’informatique alors qu’il était à l’époque le souffre douleur désigné. Mais pour financer son projet on l’oblige à emprunter de l’argent à un Yakuza à travers une compagnie d’assurances pourrie et à le rembourser au plus vite. Ao est l’homme de main qui doit faire payer Hamada qui appelle Yahiro à son secours. Mais comment faire pour l’aider si ce n’est se lancer dans un coup dangereux qui pourrait remettre en jeu son avenir et celui de ses copains. Sauf qu’il pourrait bien y avoir des surprises inattendues. L’intrigue monte parfaitement en puissance avec un côté très cinématographique que l’on suit sans temps temps mort. Une bonne balade sans violence inutile très agréable à lire par Yû Nakahara.
Terukan Boys, Doki-Doki, 7,50 €
Rebuild the world ouvre une série à partir du roman au long cours de Nahuse. Kirihito Ayamura est au dessin. On passe sur le casting du design. Un jeune garçon sans un sou, vit dans les taudis d’un monde post-apocalyptique où on peut se faire de l’argent en récupérant pour les vendre des obteys témoins du passé. Ce sont des chasseurs sans pitié qui se livrent à ce trafic. Akira met la main sur une arme au moment où il va être dévoré par un loup énorme. Dans les ruines d’un quartier d’affaire il se met en chasse mais pris au piège par d’autres chasseurs il voit devant lui une jeune femme très belle et nue. Lui seul la voit. C’est un fantôme du vieux monde qui va lui donner un coup de main. Son nom c’est Alpha et elle est une forme de réalité augmentée. Elle veut confier à Akira une mission, donnant-donnant. Pour le convaincre elle lui propose un essai gratuit de protection dans sa recherche d’objets rares. Mais ensuite il faudra qu’il choisisse. On ne se pose pas trop de questions et on intègre avec facilité l’aventure. Le couple du jeune garçon et de la belle blonde virtuelle, enfin presque, fait le poids. Des débuts fracassants.
Rebuild the world, Tome 1, Vega Dupuis, 8 €
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