Une promenade, enfin un longue balade, au Japon à y être, cela vous tente ? Et en plus y découvrir l’univers de Shōtarō Ishinomori, pape du manga qui a son musée, lieu rare et fantastique. Une escapade au Tôhoku pour une plongée dans les univers du manga, d’accord ce n’est pas à la portée de tous alors avec cet article vous en saurez plus sans vous déplacer sur ce musée unique dans le genre.
On doit le design même du Ishinomori Manga Museum à l’auteur, qui avait construit lui-même une maquette du projet. Il le qualifiait de sorte de vaisseau spatial descendu de la planète manga, un bâtiment aux formes arrondies se différenciant des bâtiments officiels carrés. Le cœur du projet était exposer des dessins originaux d’Ishinomori, mais en faire aussi un lieu vivant et en constante évolution en coopérant avec de divers auteurs mangas, en organisant constamment des expositions spéciales. Shōtarō Ishinomori espérait également en faire un lieu d’apprentissage où la culture japonaise pourrait être accessible pour les enfants du monde entier. Outre les nombreuses planches originales exposées, le musée a recréé l’univers des œuvres de l’auteur en trois dimensions afin que les visiteurs puissent s’immerger totalement dans son monde.
Le Tôhoku où est le musée se trouve dans le Nord du Japon entre Tokyo et l’île de Hokkaido. La région est encore relativement peu connue des touristes étrangers. C’est pourtant un lieu de grande diversité, autant d’un point de vue culturel que naturel. C’est aussi une région liés au monde du manga et de l’animation japonaise. La région est facile d’accès car couverte par Japan Railways East avec un train à grande vitesse à prix réduit.
A Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, se trouve le Ishinomori Manga Museum , dédié à l’un des auteurs les plus emblématiques de l’histoire du manga au Japon, Shōtarō Ishinomori. Avec pour mentor Osamu Tezuka (le père du manga) Shōtarō Ishinomori est l’auteur du plus grand nombre de bandes dessinées au monde. De son vrai nom Shotaro Onodera, il est né dans la préfecture de Miyagi en 1938 et fit ses débuts en 1954 avec le manga Nikyu Tenshi. Son œuvre est à l’origine des genres manga super-puissants et rangers transformés. De nouvelles adaptations de ses séries sont encore produites pour la télévision ou en films de nos jours.
Ses œuvres les plus connues sont Cyborg 009, créée en 1964, mais surtout Kamen Rider, créée en 1971 en collaboration avec la Toei Company qui donna naissance au super-héros Henshin, un super-héros de taille humaine qui se transforme en prenant une pose, et utilise les arts martiaux pour combattre ses adversaires. Un véritable œuvre culte au Japon, déclinée en série télévisée renouvelée chaque année, et adorée par des générations de jeunes enfants japonais. Ishinomori a ensuite créé de nombreux super-héros et leurs séries, notamment Kikaider, Henshin Ninja Arashi, Inazuman, Robotto Keiji, Himitsu Sentai Gorenger, (la première série Super Sentai), Kaiketsu Zubat ou Akumaizer 3.
Shōtarō Ishinomori fut récompensé deux fois par le Shogakukan Manga Award, en 1968 pour Sabu tochi Torimono Hikae et en 1988. Il fut également reconnu pour avoir travaillé sur des œuvres expérimentales et ses recherches de nouvelles possibilités dans le domaine du manga. En 1989, il a publié le Manifeste du manga. Il décéda le 28 janvier 1998 à l’âge 60 ans. Son œuvre lui a valu, à titre posthume, le record mondial Guinness du plus grand nombre de bandes dessinées publiées par un même auteur, soit plus de 128 000 pages.
Du vécu un peu amélioré mais qui sur le fond est passionnant et remarquable. Comment…
Récompensé par le Grand Boum-Ville de Blois, David Prudhomme préside la 41e édition du festival…
Un bel album ce qui est tendance, dos toilé, beau cartonnage et 240 pages, Mémoires…
On les suit de très près les éditions Anspach car c'est vrai on a un…
L’auteur et dessinateur de bandes dessinées Mathieu Sapin préside aux côtés de Michel-Édouard Leclerc le…
Un best-seller L’Amie prodigieuse paru en 2011, le premier roman de la tétralogie du même…