Il y a de temps en temps des sorties qui rendent optimistes. Sans prétention, bien fait et drôle, un dessin élégant, de l’humour, c’est un coup de cœur certes éphémère mais, en prime dans le cas présent, capable de séduire tous les publics en particulier le plus jeune. Voila Ocelot de Jean-David Morvan, scénariste de compétition, touche à tout de talent, et avec au dessin Agnès Fouquart qui a mélangé influence Disney et asiatique, sans trop forcer la dose. Le résultat est charmant.
Ocelot est paumé.Il s’est retrouvé en galère à Paris après qu’il ait été volé à sa célèbre propriétaire d’actrice à Roissy. But du jeu, demander une rançon sauf que parfois la vie dérape. Ce qui a été le cas des ravisseurs en Solex d’Ocelot. Livré à lui même, Ocelot se fait dans l’ordre des ennemis et des copains dont un jolie chatte blanche. Ocelot, doudou d’amour, va connaître la rue, la castagne et l’amitié. Miri a le coup tordu et un penchant dangereux pour l’herbe à chat. C’est un asocial félin et fier de l’être. Dans les rues de Paris ou dans les maisons des maîtres de ces chats en vadrouille, Ocelot découvre un monde tout neuf mais il est aussi une cible potentielle pour des malfaisants qui veulent faire de l’argent. Ocelot il est, pas chat, ce que découvrent ses amis.
On est presque chez les Aristochats bien sûr. Des aventures sympathiques et des héros chats qui parlent, se battent et font face aux humains. Une jolie bande de joyeux drilles qui ouvre ce premier album dont on sent qu’il pourrait bien avoir une suite. Ocelot pourra-il revenir dans sa jungle natale en Amérique du Sud ? La douceur et la qualité du dessin est primordial dans ces pages très colorés au ton de cartes postales.
Articles similaires