Des commandos triés sur le volet qui s’affrontent dans une compétition d’état, Spygames démarre plein gazs et sans pitié pour les loosers. Jean-David Morvan s’en donne à cœur joie dans le premier épisode d’une série ultra-réaliste signée au dessinée par le Coréen Jung Gi Kim.
Ils ont été de toutes les guerres, du Vietnam au Golfe ou à la Yougoslavie. Triés sur le volet, ils travaillaient pour des agences gouvernementales. Keehan est l’un d’eux. Avec son équipe il va participer au Kontest. Chaque pays met en jeu un secret d’état et a une équipe dans le jeu. Celle qui gagne en détruisant les autres remporte la mise. La compétition se passe dans une grande ville sans que personne en soit au courant. Mais cette fois, à Hong Kong, Keeehan va brouiller la donne et faire cavaliers seul. Ce qui va agacer un flic du coin, le commissaire Ka Lei Ng, un doué pour les art martiaux qui n’apprécie pas qu’une douzaine de ses policiers soit tuée dans l’affaire.
Du nerf, c’est rien de le dire. Côté action et hémoglobine, il y a de quoi faire. Morvan n’a pas lésiné. Une belle course à la mort et au pouvoir sans illusion pour ces forces spéciales lâchés dans la nature. Toujours du grand spectacle que Jung Gi Kim rend parfaitement dans un dessin très marqué, haché parfois, aux ambiances fortes. A voir la suite.
Spygames, Tome 1, Dissidents, Glénat, 13,90 €
Articles similaires