Du comics grand format, la chute de l’URSS et des armes nouvelles qui changent de main, un héros qui aurait rêvé d’être superman et qui sera quand même un maître de guerre d’une unité spéciale et doit devenir copain avec ses anciens ennemis histoire de sauver le monde. Une histoire assez atypique ce Dead Hand avec des pistes qui ne mènent pas toujours où l’on croit. Surprise signée par Kyle Higgins au scénario et Stephen Mooney au dessin avec des couleurs assez sombres pour une ambiance qui l’est tout autant par Jordie Bellaire.
En novembre 1991 Carter Carlson s’introduit dans une base secrète soviétique à la recherche d’armes les plus dangereuses de la guerre froide. Pas question que l’URSS joue les prolongations. Ce qu’il va trouver risque de tout changer. Carter a vécu un enfance normale et ne sera jamais Captain America mais rejoint l’armée dans une unité noire dirigée par Vil qui avait vu sa mère tuer son père. Vil passe à l’Est. Trente ans après, Carter devient shériff d’une petite ville US et ne parle plus de l’opération Dead Hand. Moutain View est paumée et n’est rattachée à rien ce qui plait beaucoup à ses habitants mais pose un problème à un randonneur, Wells, qui y débarque blessé. En prime il avoue écrire un bouquin sur la guerre froide, et la Dead Hand. Ses recherches l’ont menées à Mountain View.
Il faut bien suivre car sinon on pourrait se perdre. Normal face à la force des péripéties et le nombre de flash-backs que ce tome 1 propose. Sans oublier un curieux jeune garçon et une jeune femme tout autant intriguée. On sent que tout va déraper. Le tome 2 va passer le turbo. C’est bien ficelé tout ça et le cahier graphique final est superbe.
The Dead Hand, Tome 1, Les reliques de la guerre froide, Glénat, 14,95 €
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