Ils ont bien du tracas Danny et ses complices de toujours. Il faut aller récupérer des savants atomistes enlevés par les Soviétiques, et que Tuckson qui a été touché au cœur se sorte aussi des mains des Anglais cependant bienveillants. Si on ajoute la diabolique Miss Lee au générique on a la suite du Vol du Rapier, et le tome 10 de la série Buck Danny Classic, Molotok-41 ne répond plus. Ce qui est une habitude de ne plus répondre dans les Danny. Le trio Olivier Le Bras au dessin, Frédéric Marniquet et Frédéric Zumbiehl au scénario est aux commandes et a introduit dans cet épisode un joli lot d’avions divers, de l’Hercules C-130 à ses débuts en passant par quelques Mig, un Catalina, des T-33 et pour boucler le meeting un Junker 52 qui se pose sur le Forrestal. Une épopée qui ratisse large, fait un coucou au Shah d’Iran et se dramatise avec un Sonny éplorée qui a trouvé sa Lady X personnelle avec Miss Lee elle aussi amoureuse en deuil.
Octobre 1958, sur leur porte-avions, Danny et Tumbler se préparent à faire charger la cavalerie pour aller libérer les savants prisonniers des Soviétiques. Sur le pont un Hercules C-130 maquillé URSS. A Londres, Sonny répond aux questions du MI 6 anglais qui le sait innocent et lui dit que c’est Vassiliev qui tire les ficelles. Avec Miss Lee le russe rejoint un sous-marin se prépare à une action US alors que Danny décolle du Forrestal avec un commando à bord et Harper déguisé en général du KGB. Mais il faut échapper à la chasse soviétique. A la mitrailleuse un Mig est abattu. Danny se pose sur la base secrète ou sont les savants, les récupère mais tout bascule. Il faut décoller d’urgence en enlevant un général ennemi. Direction le sud au risque de survoler l’Iran mais les Mig les suivent ainsi que le KGB.
Il y a même une charge de bédouins qui attaquent un Fort Alamo en plein désert. Et ce n’est pas fini. Difficile d’en rajouter plus. Comme on l’a dit Le Rapier est la cerise sur un gâteau avec Slim Holden déjà en vrille, Danny colère mais par contre refuse de faire souffrir des innocents. Et mille sabords il promet que les USA dédommageront le capitaine Haddock en mal de figuration. Damned, un humour rigolo. Bon, on sait comment tout cela va finir mais c’est ce pauvre Tuckson qui fait de la peine. Et ouvre la piste à un futur duel mortel avec Miss Lee qui montre en grade. Et hop.
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