Fantastique et campagnard ce conte dramatique dont l’héroïne est une petite fille, Vonceil, qui n’apprécie par le mariage de son grand-frère. Les Contrées salées est une histoire d’envoûtements, de sorts, qui, de réaliste, passe vite au fantastique au début des années 20 aux USA. Rebecca Mocke est au dessin, Hope Larson au scénario finalement d’un thriller où les sorcières ont des dons qui peuvent changer la vie des autres, amour compris. On avait aimé Pile ou face publié par les mêmes autrices américaines voici déjà six ans.
Elber revient sain est sauf de la guerre dans sa ferme de l’Oklahoma. Sa jeune sœur Vonceil sur le quai de la gare le voit demander la main d’Amélia gentille mais sans relief. La gamine est furieuse car son frère à ses yeux n’est plus le héros qu’elle adulait. Le vieux Dell a des secrets sur la famille qu’il ne veut pas communiquer. Le mariage a lieu malgré tout. Le couple prend le cabanon de la ferme dans lequel Vonceil cache des serpents pour effrayer Amélia. Au village arrive une superbe voiture conduite par une belle jeune femme en blanc. Elber la connait. Il l’a rencontrée en France et formait un couple très amoureux. Greda l’a suivi aux USA et veut qu’il l’épouse. Trop tard, Elber va être père. Greda jette un sort sur la source de la ferme qui aura une eau désormais salée. Greda est une sorcière.
C’est le vieil oncle Dell qui est aussi la clé de l’affaire et Vonceil l’enquêtrice quitte à y laisser des plumes. Retour sur le passé et une autre sorcière qui a de la suite dans les idées.Un mystère et des bonbons magiques, une curieuse madame Dee, Vonceil va-t-elle arriver à sauver le village et la ferme ? Un récit très agréable, bien ficelé auquel on adhère en fait sans se soucier de la part féérique bien intégrée, bien construite. Des serpents en plus et une fin très poétique.
Les Contrées salées, Rue de Sèvres, 18 €
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