La fin d’une belle histoire avec ce tome 2 pourtant pleine de fureur et de bruit, de poutrelles d’acier assemblées en plein ciel, Giant c’est aussi un brave type qui a cru bien faire dans le New-York des années trente, des buildings et va en payer indirectement le prix. Une fresque très sincère, sans fioritures que Mikaël a signée avec beaucoup de force. Son Irlandais est un éléphant généreux dans un jeu de quilles. Le dessin et l’histoire se renvoient parfaitement l’ascenseur ce qui dans le cas présent est la moindre des choses.
L’enchaînement dramatique du récit de Mikaël fonctionne parfaitement. On est dans la simplicité plausible, dans un élan du cœur d’un type qui a cru bien faire et replace le tout dans le contexte politique de l’époque, de la lutte irlandaise, d’un pays qui se sort d’une dépression mondiale et n’arrête pas de se bâtir un avenir en béton avec ses immigrants qui affluent vers ce qu’ils pensent être le bonheur. Une leçon simple en quelque sorte ce Giant en diptyque qui apporte sa part d’espoir sur la nature humaine, sur les raisons de la fuite de Jack de son Irlande natale. On a les réponses et elles sont humaines tout en étant un hommage en forme de témoignage à ces hommes qui allaient accrocher des tours aux nuages. Le dessin avec ses tons sépias est superbe, prenant. Un cahier graphique de 8 pages à découvrir en fin d’album.
Giant, Tome 2, Dargaud, 13,99 €
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