Une dimension parallèle, un monde inconnu pour un ado qui se demande bien comment il a fait pour se retrouver la proie d’entités pas sympas. Stranger things est une série TV créée sur Netflix. Et elle fait ses débuts sur papier. Horreur, bonheur, De l’autre côté, titre de l’album reprend la saison 1. Le héros est paumé dans tous les sens du terme sous le crayon de Stefano Martino au dessin, Jody Houser au scénario. Efficace dans le genre si on aime cette version modernisée de notre bonne vieille Quatrième dimension.
Will jouait avec ses amis quand il se retrouve projeté dans un univers glauque qui ressemble au sien mais en moche. Avec en prime une espèce de monstre à griffes acérées et à tête de choux carnivore. Avec ses copains Will bâtissait une histoire de jeteurs de sorts, de boules de feu, des proies faciles. Le groupe doit se battre uni pour survivre. La réalité l’a rattrapée lui seul et il doit s’armer pour tenter de se défendre. Dans sa maison envahie par des herbes pourries, personne. Dans la forêt un jeune fantôme apparait. Soudain dans un talkie-walkie retrouvé, il entend une voix familière.
De l’angoisse à l’état pur face au visage angélique coupe au bol de Will. La bestiole a vraiment de quoi faire faire des cauchemars mais il est doué Will dans les jeux de rôles. Bien fichue cette adaptation. Les fans de la série auront peut-être un autre avis mais pour les autres, comme l’auteur de ces lignes, ça fonctionne agréablement. Suspense, action, frissons et des images bien crades avec un Démogorgon diabolique. Une réussite pour un héros solitaire dans un univers de huis-clos sordide efficace avec pirouette finale qui relance.
Stranger things, De l’autre côté, Mana Books, 15 €
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