La série mère d’Alix continue son petit chemin sans vraiment troubler le rythme d’une histoire qui reste dans la pure ligne de Jacques Martin contrairement à Alix Senator beaucoup plus novateur et musclé. Avec le tome 35 d’Alix par Venanzi et Valmour on est au sein de l’éternel conflit qui oppose César relégué en Gaule et qui aimerait bien aller à Rome virer Pompée et prendre le pouvoir. Sur fond de Rome antique, complots, Alix et Enak en première ligne, une potentielle amoureuse, un vieil ennemi de retour, Alix va rencontrer Cicéron pour une aventure un peu compliquée mais qui fonctionne à peu près sans grande surprise et sur un dessin très copié-collé fidèle à Martin.
César ronge son frein dans les Alpes et Pompée lui demande de regagner Rome mais sans son armée car si il revient avec elle il sera considéré comme factieux. César envoie Alix à Rome pour convaincre Cicéron de l’aider auprès des sénateurs contre Pompée. Mais il y a des traitres parmi les officiers de César qui vont envoyer à leur tour Enak pour le faire tomber dans un piège pour impliquer le général. Alix rejoint Rome et comprend que Cicéron proche de Pompée est prudent car sa fille Tullia doit épouser Petreius fidèle de Pompée. Mais Tullia a un faible pour Alix qu’elle va aider. Garofula ennemi mortel d’Alix est libéré et reçoit pour mission de le tuer.
Enak est fâché contre Alix, manque être croqué par des crocodiles, un trésor disparait, des pirates tournent casaque, il y a de l’action dans cette aventure mais il faut raccrocher les wagons. L’univers d’Alix est respecté sans fausse note mais en compliquant les choses sans fin véritable. On reste donc sur sa faim en attendant la suite. A noter que les équipes changent régulièrement sur la série. Venanzi avait déjà travaillé sur L’Ombre de Sarapis.
Alix, T35 L’Or de Saturne, Casterman, 11,50 €
Articles similaires