On ne s’y trompe pas vraiment quand on dévore (miam) les pages de cette Capuche Blanche qui a pour copain un grand méchant loup philosophe. Il y a même une grand-mère alors que vouloir de plus. Un chaperon ? C’est Oscar Martin (Solo Alphas) qui s’y colle au scénario de ce loup y es-tu ? Du grand art mine de rien, émotion, passion, de tout un peu, très écrit donc beaucoup de dialogues. Au dessin c’est Joseph August Tharrats, dit « Tha ». Deux Espagnols doués qui proposent une balade très sympa dans la forêt pas si blanche que ça, un peu noire aussi.
La suite c’est un peu comme « tu as de grandes dents ». Capuche Blanche va faire le marché en viande fraiche comme elle peut. Le hasard va l’aider et puis quand on en prend l’habitude rien de mieux qu’un loup pour faire disparaître un corps. Donc, on se résume. Le loup et la Capuche se parlent, s’aiment. Capuche et chaperon rouge même combat à croire que la gamine dans le style psychopathe schizophrène vaut le détour. On n’en dit pas plus car cet opus inspiré par les contes du méchant Perrault est une excellente surprise, un petit défi réussi d’écriture et de dessin. Couleurs, trait, ambiance, le loup un bonheur avec ses grands yeux. Mais bon faut pas avoir justement les yeux plus gros que le ventre, enfin on se comprend. Surtout un loup, ça peut lui nuire. White Hood for ever.
Capuche Blanche, Éditions Delcourt, 17,50 €
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