A la sortie du tome 1 de Noir Burlesque, on avait parlé d’envie de Enrico Marini. Il avait signé un polar pur et dur mais dans la tradition des films des années 40 à 50, avec Bogart. En y regardant bien Ava Gardner et Bacall étaient réunies en une synthèse de femme fatale dessinée au doux nom de Caprice. Le héros est musclé, baraque, beau gosse et se met dans les ennuis, sauf qu’il a le flingue aussi facile que le regard qui tue. Va falloir régler les comptes Slick et se souvenir ce que ses parents ont eu à souffrir du très méchant Don Zizzi. D’autant que Rex son patron d’occasion aurait une tableau à lui piquer au maffieux. Erreur qui pourrait être mortelle. Dessin au top évidemment, scénario carré bien qu’un peu téléphoné parfois.
Rencontre au sommet, si il veut s’en tirer Slick avec Rex qui veut qui veut contrer Pizzi qui a des vues sur son territoire. Il faut qu’il lui vole ce qu’il a de plus cher, un tableau de sa mère. La belle Caprice a convaincu Rex de le mettre sur le coup. Sauf que tous n’ont pas la même vision de Slick dans la bande de Rex qui le menace de s’en prendre à sa soeur et nièce s’il fait le malin. Rex lui colle aux basques deux de ses tueurs et son neveu Sharky pour le surveiller. En douce Caprice entend Rex dire qu’il éliminera Slick et elle au passage ensuite. Repérage sur place et Slick prévient sa soeur qui n’écoute pas. Caprice fait son numéro au club où elle chante et Slick a un contact qui pourrait changer la donne.
Polar, action, suspens, plus dure ne sera pas la chute. Encore que ça va déménager mais Slick et Caprice vont jouer le rapprochement. Ensuite on passe aux actes avec une brochette de tarés dont un Indien psychopathe qui a le tomahawk facile. Du chaud bouillant, en noir et blanc. Et repose quand même sur une pointe d’humour qui ne peut être que noir. Teinté de rouge. Rebondissement en forme de perle, de coup fourré et d’alliances, les Thomson vont cracher. Bagnoles et buildings, mafia, doué le Slick, on s’y attache. Pourquoi pas une autre épisode ?
Noir Burlesque, Tome 2, Dargaud, 20,50 €
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