La fin du diptyque, Le Poids des Nuages qui a pour cadre l’Argentine de la fin des années quarante où deux constructeurs exilés français et allemands sont rivaux pour l’achat de leur avion prototype par l’armée de l’air locale. Il y a déjà eu de la casse pour les machines et aussi des intérêts commerciaux et sentimentaux qui divergent. Jack Manini (La Guerre des amants) et Michel Chevereau au dessin sont aux commandes de cet album qui a paru très peu de temps après le premier.
Le chasseur créé par Jean Vatine, Chimango, s’est écrasé et son fils Paul qui le pilotait s’en est tiré de justesse. Idem pour le prototype allemand avec Gunther Rauff aux commandes vieux rival du fils de Vatine depuis la guerre où ils se sont affrontés dans les cieux. Dans les deux cas ce sont des sabotages. Vatine construit un second Chimango. Jean Vatine est en froid avec Consuela, aviatrice et ami d’Eva Peron femme du dictateur, mais la décide d’accorder une autre chance au Chimango. Avion français et allemand doivent s’affronter en vol. Paul Vatine épouse la fille de Consuela, Chola manipulatrice et peu fidèle. Le duel des deux pilotes va mal tourner.
Le scénario de Jack Manini se tient bien. Espionnage, rivalité amoureuse et aéronautique, politique aussi avec Eva Peron sainte pour les uns et diabolique pour les autres, ces aventures très aériennes ont le parfum de la littératures des années cinquante, à la Bob Morane. Michel Chevereau dessine bien les avions.
Le Poids des Nuages, Tome 2, Crash final, Grand Angle, 13,90 €
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