Les amateurs de pure ligne claire vont être comblés. En rééditant La malédiction des sept boules vertes dont le premier tome Le Voyageur imprudent vient de sortir Paquet leur donne la possibilité de redécouvrir le travail tout en finesse de Laurent Parcelier. Cette quête à travers un monde étrange dont le sort est lié à des mystérieuses boules objets de toute puissance a une vraie fraîcheur tout en soulevant interrogations sur la perception de la réalité et la part de rêve qui fait notre quotidien.
Samuel Épié a repris le travail de Laurent Parcelier et fait la nouvelle couleur de cette série en cinq tomes parue dans les années quatre-vingt. Hormis l’utilisation très appliquée de la ligne claire, Parcelier a su apporter une part de conte au voyage de Guilio, une sorte de Gulliver ou d’Alice au pays des Merveilles. Il ne se laisse jamais démonter et ses rêves sont parfois prémonitoires. Un album qui a un charme authentique et à savourer parmi la production habituelle loin de cet environnement séduisant et poétique.
La malédiction des sept boules vertes, Tome 1, Le voyageur imprudent, Paquet, 13,50 €
L’Association des critiques et journalistes de bande dessinée décerne son Prix Jeunesse ACBD de la…
Un marsupilami palombien en pleine conquête hispanique de l'Amérique du Sud, un mousse qu'on veut…
Un polar psychologique à succès de Karine Giebel en 2009, ce sont Miceal Beausang-O'Griafa, Xavier…
Une belle histoire dans la lignée des récits à la Mowgli, des animaux que tout…
Sioban, le retour avec Jean Dufaux évidemment et Paul Teng qui en est pour le…
On dira que les Éditions Gallimard avec la création de Papillon Noir, leur toute nouvelle…