Avec Les Champs d’Azur sur un scénario de Frank Giroud, Luc Brahy s’était déjà (bien) frotté à l’aviation, celle des origines, des hélices et de la Grande Guerre qui va voir les débuts des combats aériens. Luc Brahy reprend chez Dargaud le dessin de Mission Osirak. Mais Brahy a bien d’autres projets qui vont se retrouver bientôt dans les librairies. Luc Brahy était l’invité de la librairie La Bulle à la Feria de l’Air à Nîmes-Garons où il a répondu aux questions de ligneclaire.info. Propos recueillis par J-L. TRUC.
Les Champs d’Azur se sont arrêtés plus vite que prévu ?
Effectivement. Il n’y a eu que quatre tomes alors que nous étions partis avec Frank Giroud sur une saga familiale d’une famille d’aviateurs qui devait aller jusqu’aux années 70. En fait on est resté plus longtemps que prévu sur les débuts de l’aviation et la guerre de 14-18. Et devant des ventes moyennes Glénat a préféré arrêter.
Vous avez eu plaisir à dessiner cette série pour des raisons familiales ?
Oui, mon grand-père que j’ai connu était dans l’aviation en 14. J’ai son brevet et pas mal de souvenirs.
Votre actualité est très chargée ?
Je sors en moyenne trois album par an. Il y a un Insiders Genesis, Les Fantômes du passé avec Seiter dont je dois faire le tome 2, Complots chez Delcourt. Pas encore sortis, deux albums sur un scénario de Corbeyran sont au programme en 2016. Ils font partie de deux triptyques Cognac et Noir Café. J’adore raconter des histoires, c’est ma raison d’être.
Oui, la série Mission Osirak, le tome 2, qui devrait paraître début 2016. J’ai presque fini les planches. Il m’en reste trois à encrer. Je passe de 1914 aux avions actuels, un grand écart, mais c’est plus simple car il y a plus de documentation. Mais je ne deviens pas un spécialiste de la BD aéronautique. J’aime plein d’autres choses. Champs d’azur était surtout un rapprochement avec l’histoire familiale. L’aviation à cette époque avait un aspect plus romantique, plus esthétique qu’aujourd’hui. La guerre a finalement créé un avenir à l’aviation. J’aime aussi la littérature sur le sujet.
Vous aimeriez dessiner quoi comme aventure ? Et comment travaillez-vous ?
Un Western ? Je ne sais pas. Tout ce qui me plaît. Je travaille de façon très traditionnelle tout en me sécurisant sur ordinateur. Un format A3, crayonné, encrage au feutre ou autre, j’affine, je reprend à la table lumineuse au crayon très fin. Je scanne ensuite, j’ajoute du noir, j’imprime et c’est mon filet de sécurité. Je peux revenir aussi souvent que je veux sur le dessin, à la plume, au pinceau, je reprends tout. Sans stress. Et cela c’est capital.
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