Des éclairs, un monstre qui se balade, des adultes qui perdent la raison et deviennent violents, seuls les enfants sont épargnés. Les Mondes électriques ont un petit air de déjà vu mais l’intrigue fonctionne encore que l’on s’attende parfois aux coups de théâtre. Cristophe Alliel est l’auteur de ces aventures sous tension et des grandes personnes aux yeux tout rouge. Il y a de l’action, un dessin très tracé, un environnement londonien, de jeunes héros qui vont faire cause commune et vivre un cauchemar dans ce premier tome, Louise.
Louise et ses parents ont déménagé. Leur maman a été internée pour des problèmes psychologiques. Avec Jason son frère ils ont changé d’école et intégré un nouvel établissement où Louise et reçue fraichement par les filles de sa classe dont Ranee. Une visite du Musée d’histoire naturelle est prévue pour Louise. Jason reste à l’école et se fait des copains. Au Musée Louise fait connaissance de Grace alors qu’un orage se met à gronder. A l’école la prof de maths fait un malaise quand un éclair jaillit. A la bibliothèque c’est soudain la panique et les enfants sont agressés par la responsable. Un enfant voit un monstre dans la pièce. Tout dérape comme aussi au Musée.
La tension monte très vite et la violence aussi. On ne sait pas pourquoi pourtant les enfants sont épargnés par la folie mais sont devenues des cibles. La ville sombre dans la démence mais il y a la maman de Louise, un joker. Les enfants vont faire preuve d’ingéniosité sous la plume de Alliel et ces zombies d’un nouveau genre pourraient bien gagner la partie. Mystère évidemment dont on saura tout dans la suite de ce récit fantastique qui est le premier album en solo de l’auteur. Le courant fait des étincelles dangereuses.
Les Mondes électriques, Tome 1, Louise, Glénat, 15,95 €
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