Un détective privé continue à confirmer des débuts prometteurs. On est à la fin des années vingt et Maxime Valmont est aussi un aventurier flanqué de la ravissante Miss Evans. Le couple va se lancer pour la seconde fois sur les traces d’un trésor perdu cette fois au nord de la Grèce. Une ligne claire réaliste qui méritera, on l’a déjà dit pour le tome 1, de se peaufiner par Giuseppe Manunta sur un scénario de Roger Seitter qui a du avoir un faible pour Indiana Jones dont il s’est un peu inspiré pour son Valmont. Le duo avait aussi signé un Sherlock Holmes.
Un bombardement fait découvrir, caché dans un champ, une tombe mystérieuse au nord de la Grèce. Des années plus tard, Maxime Valmont et sa compagne Emily sont contactés par l’inspecteur Frémont. L’oncle d’Emily, Lartet, un archéologue, a disparu. Mais Emily découvre caché une rose dans son bureau. Un indice pour qu’elle puisse le rejoindre à la Roseraie, une maison discrète. Son oncle est bien là et leur raconte comment il a été agressé à son domicile par des hommes qui recherchaient des papyrus en sa possession. Pour en savoir plus, le trio part à la rencontre de Jacques Valette, ami de l’archéologue, mais il a été assassiné. Lartet est obligé de leur avouer qu’il est sur les traces d’un fabuleux trésor. C’est une amphore contenant des papyrus qui l’a mise sur la piste, celle de l’or de Darius. Mais de mystérieux Italiens sont aussi à sa recherche et prêts à tout.
Tous les ingrédients sont rassemblés par Seiter. Aventure, trésor, traîtres, Venise, jolies filles et héros désabusé, l’intrigue se tient bien. Emily et Valmont forment un couple sympathique qui pourrait bien poursuivre une belle carrière. Mais il faut que Manunta perfectionne son trait et l’humanise aussi un peu plus, en moins figé sur les visages. Bonnes ambiances et de l’action. Très honnête.
Maxime Valmont, Tome 2, L’Or de Darius, Éditions du Long Bec, 16 €
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