Les Archéologues de l’interdit vont se retrouver embarqués dans une nouvelle aventure qui mêle mine de rien action et géopolitique sans oublier la quête parfois irraisonnée des trésors les plus rares de l’Histoire. C’est pas moins que la tombe de Gengis Khan qu’Alexandra et Richard vont tenter d’identifier mais il y a quelques malfaisants qui leurs mettent des bâtons dans les roues au milieu de la nature hostile de la mer d’Aral. Anthony Auffret signe sa première série BD avec ces archéologues aux caractères bien trempés sur un dessin très agréablement typé qui promet.
Quai Branly, Alexandra essaye de mettre au point une exposition sur les peuples des steppes. Le seul qui pourrait prêter des pièces rares est un collectionneur véreux, De Castellac qui l’invite avec Richard dans son manoir. Il leur demande en contrepartie des prêts d’aller en Mer d’Aral où la tombe de Gengis Khan aurait été retrouvée et de ramener les objets qu’elle contient. Mais l’endroit est devenu dangereux. On y a trouvé du pétrole et l’ex-URSS il y a laissé des tonnes de déchets chimiques. La tombe à l’époque aurait été cachée sous la mer. Les deux archéologues débarquent sur leur moto et se retrouvent dans un village qui tient sous sa coupe la bande du grand Khan. Les ennuis commencent et dans la bande c’est la fille du grand Khan la plus dangereuse. En explorant les lieux complètement désolés et parsemés d’épaves rouillées, Alexandra et Richard aidés par un villageois force de la nature atteignent un puits dans lequel il y a de vilaines bestioles et trouvent un bébé.
Des araignées géantes, un bébé venu des étoiles et le souvenir de Gengis Khan, des décors post-apocalyptiques, et un dessin qui tient bien le rythme, très stylé, rien à dire à ce tome 2 des Archéologues de l’interdit. Une BD détente, très feuilleton avec des bagarres et une bande de tordus, Auffret a du souffle et se promet un bel avenir.
Les Archéologues de l’interdit, Tome 2, L’héritage de Gengis Khan, Casterman, 13,95 €
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